La contraception, parlons-en

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La pilule reste le moyen de contraception le plus utilisé par les Françaises. Il existe cependant d’autres alternatives de contraception. Zoom les différents moyens de contraception.

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Moyens de contraception par voie orale : les pilules

La pilule combinée se prend chaque jour, à la même heure. Elle libère essentiellement un oestrogène et une progestérone de synthèse. Elle permet, non seulement de bloquer l’ovulation, mais elle rend également la glaire cervicale hostile aux spermatozoïdes. Une plaquette de pilules combinées se prend généralement sur trois semaines. S’ensuit un arrêt d’une semaine durant laquelle peuvent apparaître des règles artificielles. Il existe également la pilule progestative. Elle se prend aussi quotidiennement, à heure fixe.

Cette pilule libère un progestatif qui agit sur le col de l’utérus en épaississant les sécrétions du col de l’utérus, tout en empêchant le passage des spermatozoïdes. Cette autre forme de pilule se prend sans interruption, 365 jours par an. Suite à la prise de la pilule progestative, l’apparition des menstruations varie selon les femmes. En effet, il se peut que certaines continuent à être normalement réglées, tandis que d’autres ne le sont pas du tout ou encore font face à des saignements irréguliers, parfois gênants.

Moyens de contraception internes : l’anneau vaginal et le stérilet

L’anneau vaginal se place dans le vagin, au premier jour des règles. Il y libère ensuite un mélange d’oestrogènes et de progestérones qui sont absorbées par la muqueuse vaginale. Sa principale action ? Un anneau vaginal est surtout utilisé pour diminuer la glaire cervicale et pour bloquer l’ovulation. Il se garde généralement trois semaines. Puis, l’anneau est ensuite remplacé après une période d’arrêt de sept jours. Ce petit objet n’empêche en rien l’apparition des règles sauf s’il est laissé en place quatre semaines.

Puis il y a le stérilet ou dispositif intra-utérin. Il en existe deux types : au cuivre ou à la progestérone. Celui au cuivre agit essentiellement sur les spermatozoïdes en les rendant inefficaces, tandis que le modèle à la progestérone épaissit les sécrétions du col pour qu’il soit infranchissable par les spermatozoïdes. Il se garde en moyenne cinq ans. Le stérilet au cuivre peut allonger la période menstruelle. Le modèle hormonal, quant à lui, peut supprimer les règles ou provoquer des saignements répétés.

Moyens de contraception externes : l’implant et le patch contraceptif

L’implant contraceptif est un petit bâtonnet souple, de la taille d’une allumette, qui est introduit sous la peau de la partie interne du bras. Sa mise en place se fait uniquement par une personne spécialisée. L’intervention se fait sous anesthésie locale et ne dure que quelques minutes. L’implant contient un dérivé de la progestérone, l’étonogestrel, qui est délivré en continu. Sa principale action consiste à bloquer l’ovulation. Ce moyen de contraception peut se garder trois ans, mais peut être retiré avant. La pose d’un implant contraceptif n’altère normalement pas l’apparition des règles.

Le patch contraceptif est une sorte de timbre qui se colle sur la peau, excepté au niveau des seins. Il est essentiellement composé de deux hormones : l’éthynilestradiol et la progestérone. À travers les pores de la peau, ces hormones pénètrent dans le sang. Elles bloquent ensuite le cycle d’ovulation et empêchent les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus. Un patch se garde au maximum sept jours. Il s’utilise durant trois semaines d’affilée avant de faire une pause pendant une semaine. C’est d’ailleurs à cette période que de petits saignements peuvent survenir.